C’est la période idéale pour monter au Moudang. Sur le chemin, vous rencontrerez les délicates Ramondia et les voraces grassettes guettant, dans les milieux humides, le moustique distrait. Sorti de la forêt, dominant les restes souillés des avalanches de l’hiver, vous pénétrez sur le plateau. Là se blotissent les belles granges sous le regard noir du pic de Lauas. De beaux massifs de rhododendrons auxquels se mêlent les ancolies, encadrent fièrement les divagations ferrugineuses baignées de lumières. La vie jaillit de toutes parts, saluée par le sifflement strident des marmottes. Si vous avez de la chance, vous pourrez apercevoir, comme un cadeau du ciel, un résident remarquable des lieux, le gypaète barbu, qui vous accompagnera, peut-être, un bout de chemin.
La nature se donne, sachez la prendre avec respect …
Ce billet est dédié à Pierre Duffour, également remarquable résident des lieux …
Cliquez sur l’image pour déclencher le diaporama
merci encore Philippe pour ce beau diaporama pour ce lieu qui me tient tellement à cœur ,j’en connais un qui arrive aujourd’hui et qui va y aller il va se régaler.
Merci pour le beau diaporama sur cette magnifique vallée du Moudang que j’ai eu visité a de nombreuses reprises et en toute saison depuis 45 ans et qui est toujours aussi belle.