Entre Blondes d’Aquitaine, Tarasconnaises et Auroises, entre vallée de Saux, de la Gela et Rioumajou, quelques photos de différentes transhumances dont certaines ont été présentées à la 5ème Fête du Livre Pyrénéen d’Aure et du Sobrarbe à Saint-Lary du 6 au 8 juin 2014.
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TRANSHUMANCE, TERRE DE PASSAGE
Transhumance, du latin trans (de l’autre côté) et humus (la terre, le pays)
Pratique ancestrale, la transhumance est souvent vue par des yeux extérieurs comme un événement folklorique. Si elle présente aujourd’hui un intérêt touristique permettant d’animer les vallées, sa justification est avant tout économique (modèle d’élevage extensif) : conduire les bêtes en estives permet, pour les éleveurs, de libérer les prés du bas de vallée et de pouvoir récolter le foin en été, ce qui permettra de nourrir les bêtes l’hiver.
Passer l’été en estive présente également un grand intérêt en terme d’environnement et de biodiversité. En effet, par leur pâture, les animaux entretiennent les paysages et empêchent qu’ils ne se referment. Par ailleurs, lors de leurs déplacements, ces derniers propagent graines et spores entretenant ainsi la biodiversité.
Ces passages d’animaux s’échelonnent, suivant les conditions météo et l’enneigement sur les cimes, de la mi-mai à la mi-octobre. Traditionnellement les brebis ouvrent la marche, suivies par les vaches quelques temps plus tard. Pour ce faire, les ovins et bovins encadrés par les éleveurs, bergers et leurs amis, empruntent les routes départementales et les sentiers. Ceci donne parfois des scènes épiques qui font le bonheur du photographe.
Les transhumances estivales et hivernales qui sont présentées dans cette exposition sont celles réalisées ces dernières années par les éleveurs suivants : Justal de Guchan (Blondes d’Aquitaine), Moreilhon de Guchan et Bergua de Bazus-Aure (Tarasconnaises), Cascarra de Vielle-Aure (Auroises).
Merci pour ce joli diapora